Pendant les vacances et donc en ce moment, je profite du fait que Léa Salamé et le condescendant Demorand soient en vacances pour passer sur France Inter.
Hier donc, j’écoutais la talentueuse Eva Bester dans une rediffusion de son émission « Remède à la mélancolie ».
L’invité était le metteur en scène, Julien Gosselin.
Parmi ses choix artistiques il a évoqué cette photo Rhein II du photographe allemand Andreas Gursky. Cette œuvre a été adjugée 3,1 millions d’euros par Christie’s à New-York en 2011. Cette image est la photo la plus chère au monde.
Ce matin après le troisième café, j’évoquais avec mon camarade Gérard Rouxel, photographe de son état, le marché de l’art et donc et surtout le pourquoi une photographie, celle-là comme une autre, prend une valeur si impressionnante ?
Bien évidemment, nous n’avons pas trouvé d’explication concrète. La question était : qu’est-ce qui fait qu’une œuvre d’art prend de la valeur ?
Sa taille ? Non, sa qualité picturale ? Pas plus. La renommée du photographe ? Il ne me semble pas que Gursky ait une réputation mondiale…
En fait au bout de 40 minutes de palabres, nous n’avons pas avancé. Nos réflexions portaient sur la photographie, mais nous avons également élargi le débat à la peinture, à la sculpture et même à la littérature.
En conclusion, bien humoristique cette fois, nous avons décidé que le
marché de l’art pouvait être comme le reste, à la hausse et à la baisse,
parfois…
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