Comme dans toute histoire, il y a un lieu, un personnage, une musique ou autres..., qui servent de point d'ancrage, enfin, qui sont à l'origine de la source d'inspiration.
Dans le cas présent, il y a eu un personnage et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de François-Frédéric Guy, pianiste virtuose et chef d'orchestre. Je l'ai rencontré à l'occasion du Festival des Musicales de Blanchardeau, alors que bien modestement, j'œuvrais en qualité de bénévole au sein d'une des plus belles associations pour la promotion et la diffusion de musique classique en Bretagne.
François-Frédéric Guy était à cette époque à fond dans son Beethoven Project. Figurez-vous, qu'il s'est attaqué à l'exécution de l’intégrale des 32 Sonates de Beethoven...Excusez du peu !
Donc, à l'occasion de ce festival, j'étais chargé de véhiculer le pianiste. Entre la gare de Saint Brieuc, l'hôtel, le lieu du concert, puis l'hôtel et le lendemain retour à la gare, j'ai eu le privilège d'avoir de très nombreuses discussions, sur sa passion de l'astronomie, la musique dodécaphonique, Pierre Boulez et tant d'autres sujets, encore.
Son concert ce soir-là, et nombreux sont ceux qui s'en souviennent était bien évidemment consacré aux sonates de Beethoven. Il en joua quatre Clair de lune, la Pathétique, la Tempête, et le fantastique Waldstein. J'en sortis bouleversé. Impossible encore de traduire aujourd'hui les raisons de cet état, et c'est sans plus attendre que j'acheta l'intégralité des sonates de Beethoven par François-Frédéric Guy.
J'ai dégusté et déguste encore ces splendides interprétations...
Ce n'est que plusieurs mois plus tard, que j'ai commencé l'écriture "D'un piano dans les vignes". La suite sera dans le prochain billet...
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