mardi 11 juin 2019

"Un piano dans les vignes" genèse acte 2

Je crois que la Bourgogne est après la Bretagne, ma seconde terre d'adoption. La première fois, j'y suis allé comme un touriste lambda, hébergé dans le superbe gîte de Martine et Jacques. Très rapidement, nous sommes devenus amis, allez savoir pourquoi...et depuis de nombreuses années, les visites en plein cœur  des hautes-côtes-de Beaune, sont de plus en plus fréquentes. Et c'est de là, à écouter, à observer mon copain Jacques, que les idées  sont arrivées. Vigneron depuis toujours, il produisait, - aujourd'hui en retraite -, des crémants, des rouges, quelques rosés aussi, dignes de rivaliser avec de très nombreux grands crus. 

Nous nous promenions solitaires dans ses vignes à flanc de coteau,  il m'expliquait avec passion, la nature de la terre par rapport à une autre, m'évoquait l'ensoleillement, le gel sur une parcelle plutôt que sur une autre, les différentes périodes de taille et aussi la Saint Vincent tournante...

Il n'en fallait pas plus pour que le costarmoricain que je suis, devienne un adepte inconditionnel de cette région et  les visites à Beaune, Pommard, Vosne-Romanée (Romanée-Conti),Vougeot (Clos-de-vougeot), Gevrey-Chambertin, représentaient des myriades d'envolées poétiques suffisantes pour faire le lien avec le piano, avec Beethoven et ses sonates.

Pour le reste, c'est mon imaginaire qui fera le boulot. Il faut dire qu'en période de conception, il a été plutôt fertile le coquin...

Ainsi, après plusieurs mois d'écriture, j'ai tapé le mot FIN, avec un peu de tristesse, je dois l'avouer. Ne plus avoir ces rendez-vous quotidiens avec Vincent MilletAnne FischerChloéNathalya, et Hortense, allaient me manquer terriblement et c'est ce qui se produisit...

Aujourd'hui, je suis enfin prêt à les lâcher et à les faire connaître aux lecteurs potentiels. Qu'ils en fasse bon usage et qu'ils les aiment autant que moi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire