jeudi 21 octobre 2021

Prendre de la hauteur


 À l’image de ce Voyageur contemplant une mer de nuages (l’un des tableaux célèbre du peintre et dessinateur prussien Caspar David Friedrich, je préfère aujourd’hui prendre de la hauteur ; ne pas consommer et donc ne pas réagir à l’immédiateté des évènements qui me sont factuellement proposés. 

Pour briser la métaphore, l’état du monde m’emmouscaille, pire, il me fait peur. 

Je ne vais pas me lancer dans des concepts tarabiscotés pour vous expliquer cette aversion pour la société qu’ils nous fabriquent depuis des années. Lorsque j’écris « ils », sachez que je parle des puissants. Ceux-là, je les loge à peu près tous à la même enseigne. Si peu depuis plusieurs décennies ont œuvré avec le discernement nécessaire pour un monde meilleur. 

Ces maestros qui nous gouvernent nous jouent de bien pâles partitions. 

Le bien commun ne veut absolument rien dire. Et, ne venez pas me rétorquer que je sois ingrat ou que je ne sois pas lucide. J’observe juste l’état des lieux de notre planète, j’observe les dérèglements environnementaux, j’observe le fossé des inégalités se creuser ici et ailleurs dans le monde, j’observe ceux qui ne rient plus et qui sont de plus en plus nombreux, j’observe ceux qui comptent dès le 15 du mois, mais cela *ça n’a pas l’air d’inquiéter les cardinaux en costume, derrière les vitres teintées [*Francis Cabrel]. 

Pour masquer leurs manquements, ils nous inventent à grands coups de communication, des éléments de langage, et sortent de leurs chapeaux de fantasques personnages — pantins de chiffon —, issus de je ne sais quel sérail pour diriger nos destinées.

Nous dupes, lavés, essorés, rincés, par le truchement des médias aux ordres, nous perdons notre libre arbitre, pour sombrer sous les servitudes de ces maîtres extragalactiques.

Nous pensons ce qu’ils nous invitent à penser, nous votons pour ce qu’ils nous invitent à voter, nous mangeons ce qu’ils nous invitent à manger, nous respirons ce qu’ils nous invitent à respirer. Puis, nous écoutons religieusement les mièvreries d’une Christine et ses reines et allons au cinéma disséquer le dernier Chabadabada, c’est dire…

 

lundi 21 juin 2021

Le « Because » des Beatles et la Sonate au clair de lune de Beethoven...

Cette histoire serait-elle que pure invention de la part de Lennon ?  

Le musicologue Walter Everett admet les harmonies communes inhabituelles, à la fois un trio d'arpège et un septième accord en do mineur.

Dominic Pedler un des auteurs des Beatles, note quant à lui que la relation n’est pas le résultat de l’inversion de l’ordre des accords, comme suggéré par Lennon.

Et vous qu'en pensez-vous

Certains vont me répondre que tout cela n'est vraiment pas très important...

C'est vrai, mais c'est aussi une autre manière de se replonger à la fois dans le répertoire du groupe mythique de Liverpool  et simultanément,  dans le premier mouvement de la sonate Au clair de lune de Beethoven.

Deux moments en tous les cas bien agréables que je vous propose d'écouter : 

Cette histoire serait-elle que pure invention de la part de Lennon ?  

Le musicologue Walter Everett admet les harmonies communes inhabituelles, à la fois un trio d'arpège et un septième accord en do mineur.

Dominic Pedler un des auteurs des Beatles, note quant à lui que la relation n’est pas le résultat de l’inversion de l’ordre des accords, comme suggéré par Lennon.

Et vous qu'en pensez-vous ?

Certains vont me répondre que tout cela n'est vraiment pas très important...

C'est vrai, mais c'est aussi une autre manière de se replonger à la fois dans le répertoire du groupe mythique de Liverpool  et simultanément,  dans le premier mouvement de la sonate Au clair de lune de Beethoven.

Deux moments en tous les cas bien agréables que je vous propose d'écouter 

mercredi 25 mars 2020

La fondue Bressane (chic et pas chère)

Comme le goulu de la blogosphère a publié hier la recette de risotto de poulet, je lui emboîte le pas pour vous faire une autre suggestion avec ce même gallinacé. 
Boycottant par conviction (non-religieuse) le cochon ; la volaille et le poisson forment la base mon alimentation protéinique.
Celles et ceux qui me connaissent un peu, savent que la Bourgogne est après la Bretagne ma région de prédilection. 
Certaines mauvaises langues vont dire que c'est à cause du vignoble. Ils n'ont pas tort, mais c'est aussi par la qualité environnementale de cette région, comprenne qui pourra...

Donc, pour en revenir à ma recette : d'une part, elle est peu chère et ne demande qu'à peine un quart d'heure pour la réalisation.
Tout d'abord les ingrédients  pour quatre personnes, évidemment si vous êtes huit vous multipliez par deux, si vous êtes douze... 
  • Des escalopes de poulet 
  • 2 œufs
  • De le chapelure 
  • Huile de tournesol
  • Sel, poivre
  • Diverses sauces : béarnaises, bourguignonne, poivre, mayonnaise, etc
Le procédé de cuisson est le même que pour tout autre fondue.
Découpez vos escalopes  en petits morceaux.
Battez vos œufs comme pour faire une omelette.
Enquillez vote morceau de poulet sur la fourchette, trempez-le dans votre mélange d'œuf, puis passez votre morceau de poulet dans la panure jusqu'à cuisson, salez, poivrez, saucez et le tour est joué.

Vous pouvez agrémenter cette préparation avec des pommes de terre en robe des champs.
Bon appétit les petits loups !

lundi 23 mars 2020

Pensées pour mes congénères

Salut les gens, je suis la petite chienne du vieux et en cette période de confinement, j'ai une pensée toute particulière pour mes amis les clébards qui vivent en ville. D'ordinaire, ils pouvaient renifler, chasser les piafs des parcs et pisser 15 000 fois pour marquer leurs territoires.

Depuis ce début de confinement, ils se voient dans l'obligation de faire leurs besoins naturels sur de vulgaires bitumes aseptisés des grandes villes. 
Quelle galère pour eux et tout cela parce qu'une bande de crétins ne respectent pas les consignes de confinement préconisées par les autorités sanitaires. Lesquelles autorités sanitaires, ont à mon avis de cleps, un peu de retard à l'allumage, mais je ne vais pas faire comme mon maître et critiquer à tout va l'incapacité de ce gouvernement à gérer une situation d'une urgence extrême. 
Alors, c'est vrai il râle, mais pas de trop et il est assez supportable, d'autant qu'il m'a acheté deux boîtes de Biscrok. 
Je ne vais pas vous parler des chats qu'ils soient des villes ou d'ailleurs, je ne les supporte pas, mais alors pas du tout. Malgré cela, j'imagine que cela ne doit pas être facile pour eux, quoique, ils peuvent en l'absence de voitures se balader peinard sur les boulevards, sans risquer pour leur paillasse.
Je ne vais pas voir mes amis préférés, les Belges et les Normands de Vire dans les jours qui viennent et ça m'ennuie beaucoup. On va se promettre dans les heures qui viennent de se faire une teuf d'enfer dès que tout cela sera terminé. Au programme : apéro au Biscrok, ventrée de croquettes et une balade de ouf sur notre plage préférée.
Allez, courage,  copains et copines !

dimanche 11 août 2019

Un site pour mes modestes travaux d'écriture


Comme je passe la majeure partie de mon temps à l'écriture de nouvelles, de romans et de poèmes et aussi de chansons, le site m'a semblé le meilleur outil pour rassembler tous ces menus travaux.
Vous pouvez donc me retrouver ici : 
https://www.yann-savidan.fr/

mercredi 12 juin 2019

"Un piano dans les vignes" est enfin disponible au format Kindle

Ce n'est pas sans une certaine émotion que je réalise que ce qui a été, au premier jour qu'une vague idée est devenu aujourd'hui un "roman", à qui je laisse le soin maintenant de prendre son envol ; un peu comme un oiseau à qui j'ouvrirai la cage. 

Vole, petite écriture, fruit de quelques insomnies et de nombreuses rêveries...
Je ne t'abandonne pas je te laisse juste la liberté de donner autant de bonheur que j'ai eu à te créer, à celles et ceux qui voudront bien te découvrir...

mardi 11 juin 2019

"Un piano dans les vignes" genèse acte 2

Je crois que la Bourgogne est après la Bretagne, ma seconde terre d'adoption. La première fois, j'y suis allé comme un touriste lambda, hébergé dans le superbe gîte de Martine et Jacques. Très rapidement, nous sommes devenus amis, allez savoir pourquoi...et depuis de nombreuses années, les visites en plein cœur  des hautes-côtes-de Beaune, sont de plus en plus fréquentes. Et c'est de là, à écouter, à observer mon copain Jacques, que les idées  sont arrivées. Vigneron depuis toujours, il produisait, - aujourd'hui en retraite -, des crémants, des rouges, quelques rosés aussi, dignes de rivaliser avec de très nombreux grands crus. 

Nous nous promenions solitaires dans ses vignes à flanc de coteau,  il m'expliquait avec passion, la nature de la terre par rapport à une autre, m'évoquait l'ensoleillement, le gel sur une parcelle plutôt que sur une autre, les différentes périodes de taille et aussi la Saint Vincent tournante...

Il n'en fallait pas plus pour que le costarmoricain que je suis, devienne un adepte inconditionnel de cette région et  les visites à Beaune, Pommard, Vosne-Romanée (Romanée-Conti),Vougeot (Clos-de-vougeot), Gevrey-Chambertin, représentaient des myriades d'envolées poétiques suffisantes pour faire le lien avec le piano, avec Beethoven et ses sonates.

Pour le reste, c'est mon imaginaire qui fera le boulot. Il faut dire qu'en période de conception, il a été plutôt fertile le coquin...

Ainsi, après plusieurs mois d'écriture, j'ai tapé le mot FIN, avec un peu de tristesse, je dois l'avouer. Ne plus avoir ces rendez-vous quotidiens avec Vincent MilletAnne FischerChloéNathalya, et Hortense, allaient me manquer terriblement et c'est ce qui se produisit...

Aujourd'hui, je suis enfin prêt à les lâcher et à les faire connaître aux lecteurs potentiels. Qu'ils en fasse bon usage et qu'ils les aiment autant que moi.

lundi 10 juin 2019

"Un piano dans les vignes" genèse acte 1

Comme dans toute histoire, il y a un lieu, un personnage, une musique ou autres..., qui servent de point d'ancrage, enfin, qui sont à l'origine de la source d'inspiration. 

Dans le cas présent, il y a eu un personnage et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de François-Frédéric Guy, pianiste virtuose et chef d'orchestre. Je l'ai rencontré à l'occasion du Festival des Musicales de Blanchardeau, alors que bien modestement, j'œuvrais en qualité de bénévole au sein d'une des plus belles associations pour la promotion et la diffusion de musique classique en Bretagne.

François-Frédéric Guy était à cette époque à fond dans son  Beethoven Project. Figurez-vous, qu'il s'est attaqué à l'exécution de l’intégrale des 32 Sonates de Beethoven...Excusez du peu ! 

Donc, à l'occasion de ce festival, j'étais chargé de véhiculer le pianiste. Entre la gare de Saint Brieuc, l'hôtel, le lieu du concert, puis l'hôtel et le lendemain retour à la gare, j'ai eu le privilège d'avoir de très nombreuses discussions, sur sa passion de l'astronomie, la musique dodécaphonique, Pierre Boulez et tant d'autres sujets, encore.

Son concert ce soir-là, et nombreux sont ceux qui s'en souviennent était bien évidemment consacré aux sonates de Beethoven. Il en joua quatre Clair de lunela Pathétiquela Tempête, et le fantastique Waldstein. J'en sortis bouleversé. Impossible encore de traduire aujourd'hui les raisons de cet état, et c'est sans plus attendre que j'acheta l'intégralité des sonates de Beethoven par François-Frédéric Guy

J'ai dégusté et déguste encore ces splendides interprétations...

Ce n'est que plusieurs mois plus tard, que j'ai commencé l'écriture "D'un piano dans les vignes". La suite sera dans le prochain billet...

Faut-il dissocier l’œuvre et l’artiste ?

Voilà une question qui devrait diviser !  Je vais l’aborder au travers de trois personnalités : Charles Baudelaire , Michel Houellebecq ...