mercredi 25 février 2015

Les grandes marées vues du port de Paimpol

L'évènement de grandes marées est assez impressionnant sur le port de Paimpol. En effet, à ces occasions, le niveau de l'eau est tel, que les navires se trouvent à la hauteur de la chaussée. Ce phénomène existe naturellement dans d'autres contrées comme les Pays-Bas, mais par ici, cela nous donne malgré tout des clichés assez étonnants. La marée du siècle du 21 mars prochain devrait attirer un grand nombre de photographes sur les quais.

mardi 24 février 2015

Mémoires d'un vieux tzigane : tout un programme !

Comme il me parle bien ce spectacle. 
Il me tarde déjà d'y être afin d'applaudir, musiciens, chanteurs et danseurs. Une soirée qui s'annonce exceptionnelle et que je risque de ne pas oublier de si tôt.

Lorsque l'on pense Tzigane, on pense aux rythmes endiablés, aux chants puissants, aux costumes colorés... 
Au-delà de ces images, Pétia Iourtchenko et sa compagnie nous content l’histoire d’un peuple et nous offrent une part d’eux-mêmes. Comme un cœur qui bat frénétiquement, danse, chant, musique et théâtre nous entrainent au cœur de l’âme tzigane. 
 Un moment festif d’une générosité rare, qui célèbre un peuple libre et flamboyant et invite au voyage. 
A ne surtout pas manquer du 31 mars au 4 avril au Théâtre de Ménilmontant.
 


Pétia Iourtchenko a fondé à Paris la compagnie ROMANO ATMO. Il dit : “Ce spectacle s’inscrit dans mon ambition en tant qu’artiste de préserver et transmettre la richesse de la culture tzigane grâce à la danse. Depuis 1994, je mène cette mission avec toute mon âme, mes tripes et mon coeur, pour que la jeunesse s’y intéresse, et que la culture de mon peuple continue à vivre à travers les époques. J’ai pour espoir que, grâce à mes créations, l’opinion sur le peuple tzigane évolue dans le bon sens, celui du respect. Je pense que ce respect s’obtient grâce à la connaissance de l’histoire du peuple tzigane." 

 Plus d'infos sur www.dansetzigane.com

lundi 9 février 2015

Le CORROS TOUR 2015 des Tambours du Bronx

Souvenez-vous,  les Tambours du Bronx sont révélés en 1989 par Jean-Paul Goude, lors du bicentenaire de la Révolution, ils portent alors leur blason musical de 225 litres hors de leurs terres.

Puis ils enregistrent l'album Grand Mix composé par Ris et Sauvageot, avec l'Orchestre Philarmonique des Pays de Loire et les Voix Bulgares
Le Festival de Roskilde (Danemark) les découvre en première partie de Jimmy Page et Robert Plant (Led Zeppelin) en 1995. Ils sont acclamés par le public de Johnny Hallyday en 2000 sous la Tour Eiffel. En novembre de la même année, Les Tambours du Bronx envahissent le sol américain : d'Est en Ouest, la horde traverse les États-Unis pour y sévir 38 fois lors d'une tournée de 60 jours. Budapest les applaudit lors de la première partie de KoRn en 2005 au Sziget festival. Les Tambours du Bronx galvanisent le Stade de France en 2006. Ils s'unissent à l'Orchestre des Lauréats du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2007, aux Young Gods et à Didier Wampas, les bidons retentissent alors au Zénith de Paris.  Ils créent en 2008 trois titres avec Jaz Coleman (Killing Joke).  En 2009, les Frères Morvan et les Tambours soulèvent, ensemble, le public du festival des Vieilles Charrues.  Ils s’accordent une première fois en 2011 avec Sepultura pour un spectacle commun au Festival de Rock in Rio. Metallica, pour sa partie, n’a plus qu’à cueillir un public échauffé, survolté.  Le duo est retentissant : en 2013, 200.000 personnes les attendront pour un live assourdissant. La rencontre se rejouera en Septembre 2014 à Times Square. Aujourd’hui, le séisme musical, synesthésique, qu’a provoqué cette fusion Sepultura/Tambours du Bronx est gravé (Metal Veins).

Les Tambours entament leur Tour 2015. Prenez date et réservez rapidement, il n'y en aura pas pour tout le monde :
07/04/2015 : La Cigale à Paris
08/04/2015 : Le Splendid à Lille
15/04/2015 : Le Rockstore à Montpellier
16/04/2015 : Le Bikini à Ramonville
29/05/2015 : Centre Culturel Yves Furet à La Souterraine
30/05/2015 : La Gespe à Tarbes
Allez zou en prime, le teasing de la nouvelle tournée CORROS :

jeudi 22 janvier 2015

Comment cela, vous ne connaissez pas encore White Crocodile ?

Il me semble vraiment étrange que certains d'entre-vous ne connaissent pas encore White Crocodile. Cela dit, votre cas n'est pas désespéré. 
En parcourant ce billet et en découvrant le clip, vous pourrez dire en société que vous avez de nouvelles lettres.

White Crocodile, emmené par la chanteuse anglaise Julie Biereye, ne ressemble à rien de connu. Le groupe rassemble des artistes engagés qui mêlent leur énergie hors du commun,  leur rage de vivre et leur soif de liberté. Entre rock cabaret, explosion rock'n roll et esprit punk, 
White Crocodile sortira son premier album The Stranger le 14 avril 2015 avec un concert à la Boule Noire, précédé d'un premier extrait : Where's the Money !


samedi 3 janvier 2015

L'architecture de l'éphémère

La Grande Arche de la Défense conçue par Johan Otto von Spreckelsen, Paul Andreu et  Peter Rice a été inaugurée en 1989. Après seulement 25 ans, l'édifice est  bien mal en point. En effet, les dalles en marbre de Carrare qui couvrent une partie du monument sont usées et risquent de s'effriter, le toit est désormais fermé au public et les défauts de structure sont édifiants.


La comparaison va sembler burlesque, mais les travaux du  château de Chenonceaux se sont terminés en 1430. Certes, depuis, il y a des travaux d'entretien d'usage, mais il est encore fièrement debout. 

Les monuments dits historiques nous laissent encore des traces de longévité des constructions phénoménales. Est-il utile de rappeler que l'abbaye du Mont St Michel a été érigée dans les années 700. Après de nombreux déboires (guerres, incendies), l'archange est placé en 1898.

Que dire du pont du Gard, construit entre 40 et 50 après J.-C... De tels exemples existent aux quatre coins de l'hexagone et ne manquent pas de nous rappeler que les bâtisseurs de ces époques possédaient des savoirs, qui ne sont pas appliqués aujourd'hui. Je n'évoque pas ici l'esthétisme, ce serait un autre sujet de débat.

Pourtant de nos jours, nous avons la technologie (ordinateurs et logiciels puissants), les machines (grues, élévateurs, centrales à béton), et aux dires de quelques prétentieux, une intelligence bien plus développée qu'aux siècles précédents. Petits hommes idiots.

Il faudra pourtant un jour se poser la question : qu'allons nous laisser aux générations futures  ? Quels seront les marqueurs architecturaux de notre société qui seront encore debout dans les années et siècles à venir ? A mon avis, aucun. Certains imbéciles vont me rétorquer que "peu importe",  Notre-Dame de Paris,  Le Louvre et le Fort de Brégançon seront toujours fiers et droits...

Si cette question ne se posait qu'à l'architecture, mais elle est de mise pour les arts dans leur grande diversité. 

dimanche 28 décembre 2014

Si tu ne connais pas encore Lars Danielsson...

C'est Gégé qui m'a envoyé un texto du genre : si tu ne connais pas encore Lars Danielsson, c'est que tu as raté ta vie. Il n'en fallait pas plus pour que je parte à le découverte de cet artiste. FIP et France Musique s'intéresse de près et depuis très longtemps à ce contrebassiste suédois né en 1958. C'est Wikipédia qui nous en apprend le plus sur ce musicien.
En fouillant sur le net, j'ai découvert cette vidéo en live de Lars Danielson. J'avoue être bluffé  par sa façon tout à fait singulière de jouer de la contrebasse. Il s'en sert comme d'une guitare et l'effet est tout à fait saisissant. Son compère pianiste Leszek Mozdzer entre en scène avec un jeu des plus virevoltant, ce qui donne à Suffering une dynamique venue d'un autre ailleurs. Le percussionniste apporte une dynamique irréprochable à l'ensemble du morceau.

Lars Danielson aborde la musique d'une façon qui me séduit. Beaucoup devraient s'en inspirer : Comprendre la musique est toujours une question de sincérité. Si vous pensez trop pendant que vous jouez, le récit, l'authenticité, l'essence de la musique peut être perdue. C'est pourquoi il semble si naturel de jouer et écouter du jazz, parce que tout ce que vous devez faire est d'ouvrir votre cœur, vous imprégner de la musique et profiter de la balade. A vrai dire, c'est le cas pour tous les types de musique, parce que la musique devrait toujours venir du cœur et non pas de la tête," déclare Lars Danielsson.

vendredi 26 décembre 2014

Lorsque l'Angélus de St Emilion est là...

Il est possible d'écrire toute une prose sur l'oenologie. 
Bacchus a vanté les vertus et les mérites du vin bien avant moi. 

J'ai juste envie d'évoquer ici un moment de partage - de solennité autour de cet Angélus. né à St Emilion en cette fameuse année 2001.

Solennité disais-je parce que le breuvage est rare et ne se partage que pour une grande occasion. Cela a été le cas il y a quelques jours parce que c'était une belle fête. Mais une belle fête ne peut se faire, à mon sens qu'avec un ami ou deux ou trois, parce qu'avec plus de quatre, comme le disait Brassens, on est une bande de cons.  A vin exceptionnel, moment exceptionnel !

Certes, je n'en demande pas d'identiques tous les jours mais au moins lorsque l'Angélus paraît, je sais le découvrir, l'observer, le humer puis m'enivrer ensuite de ses nectars secrets profonds subtils et savoureux.
Lorsque l'amitié est là en partage - lors seuls les regards évoquent le bonheur et les paroles frôlent l'inutile.

Droit à l'image : ce que dit la loi

Aujourd'hui, nombreux sont ceux  qui possèdent un téléphone portable équipé d'un appareil photo. Il est donc très facile de faire des clichés à n'importe quel moment, dans n'importe quel endroit, sur n'importe quel sujet. 

La tentation est très forte de déclencher à tout va et avec les sites comme Flickr et autres réseaux en ligne (Instagram, Facebook, Twitter), la diffusion d'images est simplifiée. Il n'en résulte pas moins que le fait de prendre  en photo des personnages dans la rue,  dans une soirée privée, dans une manifestation publique, fait appel à une législation qui s'appelle le droit à l'image.

Prenons un exemple ciblé : 
Je photographie une scène de manifestation dans les Côtes d'Armor : 

Que dit la loi sur le droit à l'image ? Dans le cas des événements d'actualité et manifestations publiques on retrouve le même principe : une photographie peut être publiée sans l'autorisation des personnes à condition de ne pas dépasser les limites du droit à l'information. Ce principe a été clairement posé par les tribunaux : si l'autorisation devait être systématique, toute publication de photo de foule ou manifestation publique pour illustrer un reportage serait impossible. La jurisprudence est sans cesse balancée entre droit à l'information et droit à l'image, ce qui crée des incohérences dans les jugements. Mais depuis quelques années, de plus en plus de procès sont intentés par des particuliers demandant réparation suite à la publication de leur photo à l'occasion d'un événement d'actualité ou d'une manifestation publique. Et il semble que la tendance soit plutôt à favoriser le droit à l'image, soit à donner raison aux particuliers

L'on voit bien ici toutes la difficulté de mettre en ligne ou de diffuser ce genre de cliché.  "Nul n'est censé ignorer la loi" dit l'adage. Pour être complètement informé, il est utile de visiter le site dédié sur le droit à l'image.


dimanche 21 décembre 2014

Plaidoyer pour la radio

Pendant plusieurs semaines, j'ai été privé d'une vue correcte pour regarder la télévision. Je ne suis certes pas un cow-boy de la zapette, mais il m'arrive de temps à autre de regarder les informations, quelques débats et je dois l'avouer quelques matchs de football de l'équipe fanion des Côtes d'Armor, En Avant de Guingamp.
Comme je ne pouvais non plus, lire la presse, j'ai trouvé un agréable refuge en écoutant la radio. J'ai (re)découvert ce mode fantastique de communication. 

Bien naturellement, j'ai pensé à cette époque où j'officiais en studio, derrière le micro et au fameux Nagra avec lequel, j'ai enregistré de nombreux hommes politiques et personnalités célèbres. Souvenirs savoureux.

Après plus d'un mois, ayant retrouvé une vue plus que correcte, il m'est de nouveau possible de regarder le petit écran. Je crois que mon divorce est définitivement consommé avec la télévision. Pendant toutes ces heures à écouter la radio, j'ai appris à entendre et à laisser mon imaginaire faire le reste. Le haut professionnalisme des reporters pour évoquer les débats qui animent  le monde, est d'une qualité remarquable. Ma préférence a été à France Culture, j'avais oublié la qualité des intervenants, la richesse des sujets, le niveau de connaissance des intervenants.

Féru d'information, j'avoue avoir été servi avec France-Info ; sur cette même fréquence, je retrouve chaque matin l'ami Guy Birenbaum et ses chroniques matinales (la radio lui va si bien).

Comme beaucoup, avant, j'écoutais la radio dans la voiture, pour me rendre au travail ou dans d'autres déplacements, mais cette écoute était furtive. Tandis que là, dans cette disette d'images télés, l'écoute reprenait tout ses sens : informatifs, ludiques, créatifs...

Il me sera désormais de plus en plus compliqué de consommer des produits télévisuels.  J'ai encore en mémoire cette théorie développée par Patrick Le Lay,  alors patron de TF1 : Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit.[…] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible.[…] Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilité. C'est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l'information s'accélère, se multiplie et se banalise…
Désolé messieurs de la téloche, je n'ai plus de temps de cerveau disponible pour vous et vos produits.

Faut-il dissocier l’œuvre et l’artiste ?

Voilà une question qui devrait diviser !  Je vais l’aborder au travers de trois personnalités : Charles Baudelaire , Michel Houellebecq ...